Espaces et territoire

... vaste sujet...

Et là:

David
Cécile
Cloé
Agnès
Youssef

salut!
je suis aussi dans ce sous-thème.
A bientôt!

Salut tt le monde !
Alors qu'aujourd'hui vous devez être en train de vous amus... euh, de travailler chez David, une fois plus je ne suis pas dispo. J'ai pû venir à aucune des réunions de préparation , mais c'est pas pour autant que je me désintéresse du colloque.
J'ai un peu du mal à trouver ma place dans les sous thèmes, et encore plus dans le thème général : en fait j'ai absolument pas compris ce que voulait dire "résonnance" en anthropogie... Et ce qu'en a dit Laplantine jeudi ne m'a pas rassuré du tout.
J'hésite donc entre cet atelier et celui sur le temps et la mémoire, parcequ'il y a une forte partie d'histoire dans mon sujet.
Enfin, juste pour dire que je m'incruste un peu dans vos réflexions et qu'il faut me prévenir si vous vous voyez.
Allez, à bientôt les p'tits ethnos !
Max

Bienvenue Max dans la secte de l espace. J ai relfechi à ton sujet et je pense que les territoires de chasse implique forcément différents moments de résonance, en particulier au niveau émotionel. Je m explique, la chasse c'est un mélange subtil de paysage (que j imagine superbe, mais je me trompe peut etre), de partage, de violence et de satisfaction.. qui s'inscrivent sur des territoires parcourus. En plus si tu as des trophées de chasse. Bref j en sais rien. Mais sur les objets tu pourrais peut etre discuté avec Solen qui bosse sur les musées. Je pense pas vraiment avoir été d aucun secours mais je crois qu on est tous dans la merde.

Bien le bonjour

Bonjour,

Me voilà précisément dans la même situation que Max. Concernant les réunions, je ne pouvais venir. J'ai pû avoir quelques retours, en 217L...

Concernant les trois sous-thèmes et l'étrange notion qui les chapeaute, j'ai senti dès le départ que mon sujet http://dolgo.tooblog.fr/?2005/12/13/39-sujet-de-recherche-resume-en-6003-caracteres ne s'y insérerait pas, à moins de lui tirer sur la gueule. C'est faisable mais assez peu pertinent. A priori, j'imagine que faire rentrer mon cadre dans le votre (notre ? ) c'est toujours une ouverture...

A propos de cadre... Où en sommes-nous dans ce groupe ? L'intitulé de celui-ci me semble le plus reliable à ma problématique.

Parlez, maîtres, et j'obéirai.

Si je puis me permettre d'attaquer le boulot (rassurez-moi, vous n'avez pas commencé?), voilà le résultat d'une première requête : Le LAU.
L'intérêt : "Ooooh... Des anthropologues bossent sur des thématiques proches des notres"

le lien : http://www.ivry.cnrs.fr/lau/

Un touche de copié collé :

Le Laboratoire d’anthropologie urbaine a été créé il y a vingt ans, pour ouvrir davantage l’enquête ethnographique aux chemins de la ville.

Quatre grands axes thématiques fédèrent ses recherches : Territoires urbains, appropriations, mobilités ; compositions et recompositions des appartenances culturelles ; corps, gestes et signes ; sources et écritures.

Un zeste de biblio

http://www.ivry.cnrs.fr/lau/article.php?id_article=187

leur "open archive" (gentils anthropologues)
y'a surement des choses à récupérer

http://halshs.ccsd.cnrs.fr/LAU/fr/

Bien.

Voilà que je me sens dans le même état d'esprit qu'il y a un an. Des tas d'articles, de centres de recherche, d'occurences semblent intéressants.
Mais tant que notre groupe de travail n'aura pas taillé des (sous)dimensions liées à espace et territoire, on ne pourra rien structurer. C'est un travail en commun qui me paraît hasardeux.

En fin de compte, quelle est l'idée ? On met "espace" "territoire" "résonance" "anthropologie" et "nos sujets" dans une casserole et on les fait mijoter ?

Dans ce cas, je ne vois pas l'aspect "travail de groupe" mais seulement une mise en commun (ce qui me va).

Bon... J'espère pouvoir y voir plus clair un de ces 4.

bonjour,
dolgo a raison, ce serait pas mal de faire avancer la reflexion dans ce groupe de travail. tout d'abord le titre espace et territoir a été remplacé par espaces et temps. comme je disais je vais essayer dans ce que je compte écrire de mettre en relations les territoires et les historictés, sachant que je suis ou j'essaye d'etre dans une approche comparée entre la france et le maroc et que je considère différents niveau d'histoire (individuelles, territoriales et culturelle). mes deux difficultés pour le moment sont la circonscription d'un territoire (où s'arrete le local par exemple?) et la définition d'une culture ou d'un fait culturel qui est pour moi porteur d'une historicité qui lui est propre et qui se met en "résonance" (je devrais dire en relation pour le moment, cf. discussion dans attention à la conceptualisation, https://master2.1fr1.net/viewtopic.forum?t=20 ), avec le territoire ou il se manifeste. ces deux points seront donc l'enjeux pour moi de ma communication si j'arrive à appréhender ces deux points j'espère pouvoir mettre en lumière une résonance comme je l'évoquais

(suite)
j'ai arrêté pour le moment des définitions arbitraires:
- le territoire comme la superposition d'un groupe considéré comme homogène par lui même et par l'observateur extérieur avec un espace concrètement délimité (etat-nation, village, quartier, espace domestique, lieu de culte...),
- le fait culturel comme une unité faite de codes et de représentations constituée, partagée par un groupe qui la produit, la reproduit, la mobilise par le biais de pratiques (discursives et autres).
tout ceci est bancal mais la reflexion commence juste et le terrain n'est pas encore venu l'alimenter de manière féconde, de plus vos critiques me seront surement salutaires.

(suite2,je galère pour poster) je suis allé faire un tour sur le site du LAU et j'y ai trouvé des réference intéressantes mais pour mon terrain et pas forcément pour notre journée d'étude (j'en profite pour dire merci à dolgo pour ses liens, j'utilises régulièrement revue.org, il est d'ailleurs possible de s'abonner gratuitement pour recevoir par mail les nveaux numéros, l'érudit est bien aussi pour se faire une idée assez précise d'une question, et voici un lien de publications en ligne de l'université d'Aix en Provence où certains trouveront peut etre leur bonheur, http://periples.mmsh.univ-aix.fr/REMSH/docEnligne/doc_en_ligne.htm ). En effet j'ai l'impression que l'originalité de notre projet c'est de ne pas mettre la focale sur le territoire en particulier comme le LAU ou sur le temps comme les historiens ou les philosophes mais sur cet entredeux, sur ce qui se joue entre les espaces et les temporalités (ou les territoires entre eux, ou les temporalités entre elles), sur un mécanisme que nous voulons appeler résonance, en tout cas c'est comme ça que je le vois pour le moment.
je m'arrête là et vous dis à tout bientôt.

Bonjour Youssef, bonjour l’« espace-temps »…

Je prends un moment pour répondre, commenter, etc.

Tu dis :

« circonscription d'un territoire (où s'arrete le local par exemple?) »

Je répondrai que ça dépend essentiellement de ta problématique. Tu veux savoir quoi-auprès-de-qui-comment ?

Sur l’éclatement des signifiants et l’ethnographie multilocalisée (multisituée) dans le système-monde, je te conseille de jeter un coup d’œil à Marcus, dont un texte fait visiblement autorité.
J’en discute ici :

http://dolgo.tooblog.fr/?2005/12/08/35-remanier-lethnographie-quoi-de-neuf

Tu y trouveras la référence (G. E. Marcus, 1998)

« la définition d'une culture ou d'un fait culturel qui est pour moi porteur d'une historicité »

toutes les définitions de la Culture abordent leur historicité, non ? Y’a plus qu’à choisir… (je me défausse pas mal)

Ta définition du territoire et du fait culturel me semblent pas mal du tout (j’ai relu 6 fois !!). Elles renvoient à des définitions gigantesques, c’est ce qui risque d’être difficile à appréhender, faut tailler dans la masse.

« entredeux, sur ce qui se joue entre les espaces et les temporalités (ou les territoires entre eux, ou les temporalités entre elles), sur un mécanisme que nous voulons appeler résonance, en tout cas c'est comme ça que je le vois pour le moment. »

je suis parfaitement d’accord. Nous restons dans le lien, le rapport, les influences multiples. Et VIVE LES STRUCTURALISTES ! oups, ça m’a échappé.

A te lire, j’ai complètement saisi l’idée, en me disant « that’s it ! ». Mais approcher concrètement cet entre deux n’est sans doute pas chose facile. Un peu de nos terrains, un peu de théorie et un peu de réflexions fraîches –orientées vers ce début de problématique, ont de quoi nous faire produire des choses intéressantes.

A bientôt.

re,
je commencerai par scander un "vive la structure" seule capable de nous donner une idée d'un monde malgré son mouvement et des personnes qui le constituent, voilà pour le prosélytisme.

pour etre plus sérieux je te renvoie à Sahlins pour ces questions de réadaptation du structuralisme, de culture et d'historicité, et hop encore un petit coup de propagande...

lorsque je parlais de circonscription d'un territoire je parlais à un niveau général mais c'est vrai qu'il me pose souci aussi pour mon sujet. si je prend le Maroc et la confrérie soufie que j'aborde, je pourrais considérer comme unité territoriale la zaouia (nom donné au lieu de culte/résidence des soufis) où réside le maître mais cet espace est inscrit dans un quartier de la ville de Rabat, elle même inscrite dans une province (avec d'ailleurs des écarts énormes entre les divers quartier, la ville de Rabat et la ville de Salé son ex bidonville, les villes et les campagnes...), tout ceci inscrit dans un etat.l

(suite, on finit par s'habituer...)
les "espaces-temps", les imaginaires se croisent se mêlent. Donc quel niveau choisir au sein de cette complexité. j'ai choisi de me concentrer sur le fait soufi ( au fait chimique) et ma problematique actuelle est : "quels sont les mécanismes de territorialisation, de déterritorialisation et/ou de reterritorialisation de cette forme de religiosité particulière qu’est le soufisme ?" mais ce n'est pas une mais 40 années qu'il me faudrait pour débrouiller cette question.

m'enfin bref, comme je te le dis sur ton blog, j'ai l'impression que j'essaye de faire la même chose avec le soufisme que toi avec le fait chimique et plus j'y pense plus je me dis que le multi site serait intéressant pour saisir celà (merci Françoise Morin, Mickaël et maintenant toi), reste plus qu'à s'y mettre mais les bouquins me sortent par les narines.
à bientot

Bonjour à tous les deux

Votre discussion fait du bien à la feignasse que je suis qui ne fait que dormir ces derniers temps avec une flemme monstre de travailler, en particulier sur tout ce qui pourrait toucer aux Touaregs, à l'école et compagnie...

Je suis d'accord avec Dolgo sur un point, c'est que ta réflexion est très riche Youssef, d'autant plus qu'elle ne fixe rien encore.
Pour la question du local et comment le circonscrire, je pense qu'il se circonscrira tout seul sur ton terrain quand tu y seras : les confréries que tu fréquenteras, les quartiers dans lesquelles elles sont implantées, les maisons des gens qui les fréquentent, la ville où tout cela se situe ainsi que les liens et réseaux que les confréries entretiennent entre elles...

Selon moi, le local c'est notre terrain ethnographique: là où on met les pieds, on où pose les yeux, où porte notre voix. Arrivé au Maroc, ton terrain ne sera pas les confréries soufies marocaines mais celes qui existent dans une ville, dans un quartier de celle-ci...
Par la suite, je pense que tu pouras contextualiser ce local et le comparer dans le cadre d'une enquête multisituée. Ce que je dis est bien sûr fortement influencé par l'importance que je donne à l'ethnographie et au terrain qui doit être à la base de notre travail d'anthropo.
Mon conseil : laisse le temps au temps, ne construit pas ton terrain mais attends déjà de le découvrir, de le rencontrer... Sur place et surtout après, les connaissances que tu auras accumulées prendront tout leur sens. Mais elles ne peuvent pas signifier avant que tu connaisses à quoi cela correspond. Il me semble que beaucoup partent sur leurs terrains chercher des illustrations à des théories déjà prêtes à servir. J'espère me tromper...

Voilà... A bientôt !
émilie

je me manifeste pour vous dire que j'aimerais integrer votre groupe pour le colloque. on est d'accord c'est bien le groupe espace-temps dans un colloque sur la resonance?

si jamais vous voulez qu'on se rencontre avant le colloque 0614672760
fabienne.

Euh...

ici, c'est territoire, et sinon, il y a le groupe temps et mémoire, mais je crois me souvenir qu'on avait parlé de le transformer en temps, mémoire et espace ou quelque chose comme ça, enfin il me semble.

Par ailleurs, j'ai vu émilie hier, et on a parlé de faire une réunion avec ceux qui sont sur lyon,; d'ailleurs, je vais mettre un post à ce sujet de ce pas.

bah pisque personne y répond, ben je réponds.

The journée d'étude était excellente et je félicite nos collègues qui l'ont organisée. Ce sont de belles occasions pour faire de belles choses.
Y'avait pas grand monde, en effet.
Ce qui a été dit était GLOBALEMENT d'un bel intérêt.
Très sympa. Pas mal foutu. Très intéressant. Je dis Bravo à TOUS les intervenants.

J'espère garder un minimum de contact avec vous autres, moi qui me suis tant plaçé dans d'autres perspectives.

je vous souhaite bonne route.

Au plaisir,

n'oublions pas de rédiger un article qui mêlera "groupe de travail", nos sujets de "recherche" et le terme fourre-tout "résonance". C'est pas pour la postérité mais c'est toujours bon de remuer nos cerveaux.

je rends mon mémoire en août au Québec et en septembre à Lyon.

++

salut fred, j'espère qu'on gardera tous contact, d'une manière ou d'une autre... qu'on se voit en juin ou en septembre, ce serait sympa de se retrouver pour boire un verre ou manger ensemble. En attendant je sais pas trop quand tu pars au Canada, peut être que tu y es déja, donc bon séjour à toi, bon courage pour le mémoire...
Sinon merci à tous ceux qui ont participé de prés comme de loin à cette drôle de journée d'étude, c'était une belle expèrience!
bises

Hello,

@Léa (Aléa ) : mon retour au Canada n'est pas obligatoire. Mon directeur là bas me suis à distance et il n'y a pas de soutenance. Il me suffit d'envoyer le mémoire en aout... J'y retournerai dans un futur bien indéfini !
Pour l'heure, il me reste 2 mois pour rédiger mon double (saint) ouvrage !

@tous : restons en contact via ce forum et organisons une soirée pour fêter l'aboutissement de notre 2eme cycle !

salut,
un coucou et un bon courage a tous,
je note ta proposition dolgo sachant que je pense etre de retour le 17 juin et que j'aurais un enorme besoin de decompresser et de prendre du recul. donc a tres bientot.
youssef

Et tu crois qu'une prise de recul sera possible avec "nous" ?

bon courage pour ton terrain et bon séjour au soleil !

bonjour bonjour

ce serait chouette de se revoir un peu bientôt...
courage youssef, tu as l'air crevé, c''est le rythme marocain qui s'accélère ?
toi aussi fred pour la rédaction de tes mémoires.

je confirme que la journée d'étude a été un bon moment convivial et intéressant. je ne regrette pas qu'il n'y ait pas eu plus de monde finalement, on était presque entre nous et c'était ça l'important.

maintenant il va falloir voir pour la publication, qui a des nouvelles d'Obadia ?

bises
émilie

no problemo pour passer un moment de pfffff.... (entendez décompression, relaxage... ) en votre bonne compagnie (si si c'est vrai). Je serais pas la le week end ou tu rentres Youssef, mais la semaine qui suit c'est tout bon! j'espère que vous allez tous bien, bises et à bientôt donc...

salut,

pour repondre a dolgo, c'est vrai que decompresser avec des anthropologues n'est pas forcement la meilleure manière de se deconnecter et de prendre du recul, mais j'aime votre compagnie et je pense qu'elle me permettra de retoucher un peu le sol et de me sortir non pas de mes etudes mais de mon terrain...
sinon je vous envoie un peu de soleil en attendant de vous revoir, bises a tous

Salut Youssef
Parler de ton terrain et écouter ceux des autres te feront du bien, certainement...
Mon expérience à moi te découragera peut-être, deux ans déjà que je suis "de retour" et les choses ne changent pas vraiment, je reste toujours trop dedans, écrire me fait mal. Je n'arrive même pas à téléphoner à mes familles... Je ne suis pas encore vraiment "rentrée", et je ne sais pas si je rentrerais un jour.
Ce n'est pas ce que je te souhaite, bien évidemment ! Te prends pas trop la tête, prends le temps de rentrer un peu, lis et bosse, n'en fais pas une affaire personnelle, prends peu à peu de la distance et ça ira !
Sinon, pour ce qui est du soleil, je ne sais pas si c'est toi qui nous l'envoie mais ça commence à chauffer par ici. ça fait du bien mais point trop n'en faut quand même !
bye, bises à tout le monde...
émilie
ps : léa, j'ai écouté la fin de ton émission (j'ai trainé au marché...) et ça sonnait bien ! bravo